mardi 27 octobre 2009

De l'utilité des études

Un titre qui démarre comme un essai du siècle des lumière, avec le "de" latin signifiant au sujet de/à propos de... mais tout le monde s'en fout en fait, moi le premier.
Non, il y a des sujets plus importants en France. Une nouvelle qui, pour une fois, montre une réussite du gouvernement actuel. Il est possible d'accéder à un poste important sans avoir le moindre diplôme. Rendez vous compte de l'avancée en terme d'égalité devant le travail. Un jeune étudiant en échec scolaire vient d'être élu a un poste important au sein de l'EPAD, organisme dont personne n'avait entendu parlé avant cette histoire, dont personne ne sait exactement ce qu'il fait et que tout le monde aura oublié dans 2 mois.
Ah... mettre ses pas dans ceux du père (le petit nico a été membre du conseil d'administration de cet établissement)... C'est plus tentant et facile en politique que sur une chaîne chez Renault.
D'autant plus facile quand on peut bénéficier de certains coup de pouce.
Les toutous du papa ont beau clamer à corp et à cri :"Que nenni, il n'y a pas de piston, il doit son poste à son seul talent, et patati, et patata..." , on peut raisonnablement se poser la question, avoir un doute, ou conseiller à tous les cancres de fac de droit d'envoyer leur CV à l'EPAD, ça embauche et ils sont pas regardants.

Pourquoi relancer ce vieux sujet ?

Parce que je l'avais écrit mais pas encore publié et que j'aime pas bosser pour rien.

Et puis, parce qu'il semblerait qu'il y ait eu récidive, selon le Parisien (le journal, pas Chorizokev, hein):
"Le site Electronlibre.info révèle qu'un conseiller de l'Elysée serait intervenu auprès de la Société civile des producteurs phonographiques* (SCPP). Motif : elle venait de refuser une aide financière au projet musical du fils aîné du chef de l'Etat, Pierre, producteur de rap. Un refus logique puisqu'une règle - tacite - veut que les aides ne soient attribuées qu'aux membres de la SCPP et la société Minds Corporation, dont Pierre Sarkozy est actionnaire, n'en est justement pas membre. Néanmoins, après ce coup de fil, la direction de la SCPP aurait promis de tout arranger.
Contactée dimanche, la SCPP a démenti toute demande de «traitement de faveur». De son côté, l'Elysée a souligné qu'il s'agissait d'une simple demande d'information."

jeudi 15 octobre 2009

De l'ambiance ! Que diable !

Cinq ans. Cinq ans que je n'avait pas mis les pieds à Lens (encore que j'y sois passé une fois, furtivement, pour un hypothétique entretien d'embauche). Et force est de constater qu'il n'y a pas grand chose à y faire, excepté aller au stade Bollaert.
C'est d'ailleurs ce que j'y ai fait, assistant à la défaite des sang et or face à Lyon.
Défaite immérité sur l'ensemble du match, puisque l'OL à mis 2 buts en 3 occasions.
En même temps, quand on sait faire des passes, c'est beaucoup plus facile. Parce que côté Racing, on a un peu les pieds carrés. Incapables de cadrer, et, pire encore, d'aligner 2 passes d'affilé, les joueurs ont parfaitement illustré l'axiome qui dit que dominer n'est pas gagné. Les seuls joueurs a être réellement sortis du lot son le jeune malien Sow, digne successeur de Seydou Keita, capable de défendre, de relancer et d'apporter le surnombre en attaque, et Akale, joueur talentueux mis sur la touche suite à l'incompétence d'un entraîneur (ça commence par un J et fini par un P). Pour le reste , mis à part Runje qui a, malgré tout, passé une soirée tranquille, c'était indigne d'un niveau L1, tout particulièrement la défense, où le seul à avoir bloqué le pauvre jeu Lyonnais était Yahia.
Car ce Lyon là était largement prenable. Entre un Gomis qui s'est surtout montré par ses fautes non sanctionnées et un Pjanic qui ne tient pas sur ses jambes (heureusement pour lui que l'arbitre était Duhamel), seuls trois joueurs ont montré quelque chose : Kallström, Govou et Lloris.
Ne m'attendant à une victoire, je pensais au moins avoir de l'ambiance. Mais même pas. Mis à part quelques Lyonnais venus chercher les problème en Delacourt, aucun chant, presque aucune réaction lors des occasions de but. La prochaine, j'irai avec les supporter. A défaut de victoire, j'aurai un peu d'ambiance.
Cinq ans que je n'étais pas venu. Les choses ont bien changé, et j'ai peur que ça ne soit de pire en pire.

mercredi 7 octobre 2009

Sale bâtard

Je n'avais jamais eu l'opportunité de voir un Tarantino au cinéma, voilà qui est fait, et en VO en plus (sous-titré, hein, pas fou, il y a quand même de l'anglais, de l'italien et de l'allemand).
Et faut bien reconnaître, c'est un maître. La réalisation est exceptionnelle, reprenant ses codes habituels.
Outre le réalisateur, ce film a un gros avantage par rapport à un film français : un bon scénario.
Même si on peut trouver parfois quelques lenteurs, les 2h33 passent assez, voire trop vite, tant on se délecte des aventures de Brad Pitt et de ses tueurs de nazis.
D'ailleurs, on se délecte tout autant, côté nazi, du jeu de l'acteur Christoph Waltz, dont le personnage ne chasse pas les juifs par conviction mais parce qu'il sait le faire, ce qui est un parfait résumé du monde du travail.
Les ronchons pourront dire que la vérité historique est loin d'être respectée. Mais est-ce cela qu'on recherche en allant voir ce type de film ?
Personne, depuis Papy fait de la résistance ou Papa Schultz n'avait osé prendre la seconde guerre mondiale autant à la légère. Et putain, ça fait du bien.