jeudi 7 octobre 2010

Petite pensées (qui ne sont pas de moi, mais bon...)

Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain moussant car cela pollue la nappe phréatique.

Il ne faut pas vendre la peau de l’ours à prix discount sinon le marché s’effondre.

L’enfer est pavé de bonnes intentions mais Paris-Roubaix reste une course difficile.

La nuit, tous les chats sont gris. Le jour aussi.

Les petites rivières polluées font les grands fleuves interdits aux pêcheurs.

Le temps c’est de l’argent sauf si on est mal payé.

Quand on veut noyer son enfant on dit qu’il est hyperactif.

mardi 21 septembre 2010

jeudi 7 janvier 2010

Starship troopers au pays des Schtromph

Que faire un soir de réveillon de Saint-Sylvestre, une des soirées les plus ennuyeuses de l'année, pendant que le reste de l'humanité ne pense qu'à faire la fête sur une année de plus écoulée et à se souhaiter hypocritement une heureuse future année ?
N'ayant, au programme, que quelques heures à me retrouver en tête à tête avec une quelconque émission télévisée enregistrée quelques semaines auparavant, décision fut prise d'aller au cinéma, emmenant, au passage, quelques toasts de foie gras, période de fêtes, ou pure gourmandise, oblige.
Arrivé sur place, encore fallut-il choisir quelques chose parmi les nombreuses productions que je ne voulais pas voir. Avatar eut cet honneur, malgré les réticences que m'inspirait les 10.20€ à donner pour cette place, simplement pour avoir les lunettes 3D. Il faut dire qu'une publicité monumentale m'en avait été faites par 2 ou 3 collègues, conquis par le nouveau film de Cameron. Il fallait donc que je me fasse une idée.
Première surprise de la soirée en entrant dans la salle, une centaine de personnes avaient eu la même idée que moi, les toast en moins. Deuxième (et dernière) surprise, dès le début du film, dysfonctionnement des lunettes, que je vais changer illico.
Puis j'ai enfin pu m'installer face à l'écran, dégustant un sympathique petit foie gras.

Et là, j'ai pris une claque visuelle.
Car, autant dans les images que dans l'imaginaire, ce film est un pur chef d'œuvre.
Le monde, même si sa genèse n'est pas très fouillée, est très intéressant.
La reconstitution de l'exoplanète est très réussie et rappelle parfois certains mangas, telles ces montagnes flottantes. Que ce soit la faune ou la flore, le soucis du détail et du réalisme est assez impressionnant, bien aidé en cela par la 3D.
Certes, les grincheux pourront dire que le scénario tient sur 5 lignes.
C'est, effectivement, la seule ombre au tableau. Sans être mauvais, il est assez simpliste et manque cruellement d'originalité.
Mais, si ça empêche le film d'être totalement un chef d'œuvre, ça ne lui retire, en aucun cas ses qualités visuelles. Et rien que pour ça, il vaut le coup d'œil.
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lundi 7 décembre 2009

A vilain, vilain et demi

Enfin! Enfin un nouveau film de Dupontel à l'affiche. Je n'avais pas attendu un tel évènement depuis ... "Enfermé dehors", du même réalisateur, avec quasiment les mêmes acteurs.
Quasiment, car le méchant Albert a remplacé l'habituelle Claude Péron par une Catherine Frot qui réalise un numéro de clown digne des plus grands cirques. Elle porte d'ailleurs une bonne partie du film sur sa seule performance et sa petite guerre avec Dupontel, bien aidée par une tortue qui aurait mérité d'être au générique, génère un ensemble de situations plus bizarres les unes que les autres.
Sinon, le reste du film, sans être à la hauteur de Bernie, reste du Dupontel, avec ses cascades énormes, ses gags, qui, sans être originaux, restent très drôles, et ses personnages loufoques (particulièrement le médecin joué par Nicolas Marié).
Toutefois, ce film est plus gentillet que les précédents, moins féroce.
Mais surtout, il est un peu court, laissant une impression de fin bâclée, une absence du dernier gag qui laisse le téléspectateur sur sa faim.

mardi 27 octobre 2009

De l'utilité des études

Un titre qui démarre comme un essai du siècle des lumière, avec le "de" latin signifiant au sujet de/à propos de... mais tout le monde s'en fout en fait, moi le premier.
Non, il y a des sujets plus importants en France. Une nouvelle qui, pour une fois, montre une réussite du gouvernement actuel. Il est possible d'accéder à un poste important sans avoir le moindre diplôme. Rendez vous compte de l'avancée en terme d'égalité devant le travail. Un jeune étudiant en échec scolaire vient d'être élu a un poste important au sein de l'EPAD, organisme dont personne n'avait entendu parlé avant cette histoire, dont personne ne sait exactement ce qu'il fait et que tout le monde aura oublié dans 2 mois.
Ah... mettre ses pas dans ceux du père (le petit nico a été membre du conseil d'administration de cet établissement)... C'est plus tentant et facile en politique que sur une chaîne chez Renault.
D'autant plus facile quand on peut bénéficier de certains coup de pouce.
Les toutous du papa ont beau clamer à corp et à cri :"Que nenni, il n'y a pas de piston, il doit son poste à son seul talent, et patati, et patata..." , on peut raisonnablement se poser la question, avoir un doute, ou conseiller à tous les cancres de fac de droit d'envoyer leur CV à l'EPAD, ça embauche et ils sont pas regardants.

Pourquoi relancer ce vieux sujet ?

Parce que je l'avais écrit mais pas encore publié et que j'aime pas bosser pour rien.

Et puis, parce qu'il semblerait qu'il y ait eu récidive, selon le Parisien (le journal, pas Chorizokev, hein):
"Le site Electronlibre.info révèle qu'un conseiller de l'Elysée serait intervenu auprès de la Société civile des producteurs phonographiques* (SCPP). Motif : elle venait de refuser une aide financière au projet musical du fils aîné du chef de l'Etat, Pierre, producteur de rap. Un refus logique puisqu'une règle - tacite - veut que les aides ne soient attribuées qu'aux membres de la SCPP et la société Minds Corporation, dont Pierre Sarkozy est actionnaire, n'en est justement pas membre. Néanmoins, après ce coup de fil, la direction de la SCPP aurait promis de tout arranger.
Contactée dimanche, la SCPP a démenti toute demande de «traitement de faveur». De son côté, l'Elysée a souligné qu'il s'agissait d'une simple demande d'information."

jeudi 15 octobre 2009

De l'ambiance ! Que diable !

Cinq ans. Cinq ans que je n'avait pas mis les pieds à Lens (encore que j'y sois passé une fois, furtivement, pour un hypothétique entretien d'embauche). Et force est de constater qu'il n'y a pas grand chose à y faire, excepté aller au stade Bollaert.
C'est d'ailleurs ce que j'y ai fait, assistant à la défaite des sang et or face à Lyon.
Défaite immérité sur l'ensemble du match, puisque l'OL à mis 2 buts en 3 occasions.
En même temps, quand on sait faire des passes, c'est beaucoup plus facile. Parce que côté Racing, on a un peu les pieds carrés. Incapables de cadrer, et, pire encore, d'aligner 2 passes d'affilé, les joueurs ont parfaitement illustré l'axiome qui dit que dominer n'est pas gagné. Les seuls joueurs a être réellement sortis du lot son le jeune malien Sow, digne successeur de Seydou Keita, capable de défendre, de relancer et d'apporter le surnombre en attaque, et Akale, joueur talentueux mis sur la touche suite à l'incompétence d'un entraîneur (ça commence par un J et fini par un P). Pour le reste , mis à part Runje qui a, malgré tout, passé une soirée tranquille, c'était indigne d'un niveau L1, tout particulièrement la défense, où le seul à avoir bloqué le pauvre jeu Lyonnais était Yahia.
Car ce Lyon là était largement prenable. Entre un Gomis qui s'est surtout montré par ses fautes non sanctionnées et un Pjanic qui ne tient pas sur ses jambes (heureusement pour lui que l'arbitre était Duhamel), seuls trois joueurs ont montré quelque chose : Kallström, Govou et Lloris.
Ne m'attendant à une victoire, je pensais au moins avoir de l'ambiance. Mais même pas. Mis à part quelques Lyonnais venus chercher les problème en Delacourt, aucun chant, presque aucune réaction lors des occasions de but. La prochaine, j'irai avec les supporter. A défaut de victoire, j'aurai un peu d'ambiance.
Cinq ans que je n'étais pas venu. Les choses ont bien changé, et j'ai peur que ça ne soit de pire en pire.

mercredi 7 octobre 2009

Sale bâtard

Je n'avais jamais eu l'opportunité de voir un Tarantino au cinéma, voilà qui est fait, et en VO en plus (sous-titré, hein, pas fou, il y a quand même de l'anglais, de l'italien et de l'allemand).
Et faut bien reconnaître, c'est un maître. La réalisation est exceptionnelle, reprenant ses codes habituels.
Outre le réalisateur, ce film a un gros avantage par rapport à un film français : un bon scénario.
Même si on peut trouver parfois quelques lenteurs, les 2h33 passent assez, voire trop vite, tant on se délecte des aventures de Brad Pitt et de ses tueurs de nazis.
D'ailleurs, on se délecte tout autant, côté nazi, du jeu de l'acteur Christoph Waltz, dont le personnage ne chasse pas les juifs par conviction mais parce qu'il sait le faire, ce qui est un parfait résumé du monde du travail.
Les ronchons pourront dire que la vérité historique est loin d'être respectée. Mais est-ce cela qu'on recherche en allant voir ce type de film ?
Personne, depuis Papy fait de la résistance ou Papa Schultz n'avait osé prendre la seconde guerre mondiale autant à la légère. Et putain, ça fait du bien.