lundi 11 mai 2009

Putain d'automobilistes

M'étant réveillé de bonne humeur, ce matin, ce qui n'est pas courant ces derniers temps, j'ai décidé de rester zen sur la route. Peine perdue. Une quinzaine de kilomètres plus tard, j'insultais déjà mon premier automobiliste. Pourtant, j'avais emmagasiné une bonne dose de détente ce week-end, avec en point d'orgue un trip phénoménal lors d'un concert de David Eugene Edwards et de son Woven Hand.
Mais face à tant de connerie et d'incapacité chronique à diriger un véhicule, je n'ai pas pu rester calme. Entre ceux qui ne comprennent pas que la voix de gauche est réservée aux véhicules rapides, ceux qui pensent que, sur une route limitée à 110 km/h, le radar les flashe à 80 km/h, et ceux qui ont oublié jusqu'à l'existence du rétroviseur, le rapide chemin qui me conduit vers la capitale régionale s'est vite transformé en long/lent chemin de croix.
Et pour une fois, faisons fi des préférences régionales : 59, 62, 80, tous réunis dans la connerie et l'incapacité à appliquer une des choses les plus simples qui soient, le code de la route. Car, bien plus que l'inaction des dirigeants face aux routes congestionnées, on peut réellement pointer du doigt une façon de conduire qui me donnerait presque envie d'aller habiter à Paris.
N'ayant pas pour objectif de côtoyer de façon régulière le peuple le plus "aimable" de France (c'est de l'ironie, pour ceux qui n'auraient pas compris), je vais peut-être diriger tous mes espoirs vers l'achat d'un 2 roues, ou plus simple encore, d'un billet de train. A défaut de me faire gagner du temps, ça me calmera les nerfs. Et ça m'évitera d'écrire n'importe quoi sur ce blog. Quoique...

5 commentaires:

  1. t'écris vraiment n'importe quoi!

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  2. Ouais, n'importe quoi. Mais ça fait du bien. Ce matin, je suis zen et j'ai insulté personne.

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  3. Moi j'ai plus de caisse ça m'arrange ce problème...

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  4. Ah l'intolérance au volant ...
    Je sais ce que c'est.

    Quand je conduis (rarement), je deviens un autre homme. Je me transforme en humanoïde intolérent qui veut que la route lui appartienne. Je ne supporte aucune erreur des autres et je suis le roi dans ma bulle de taule et de verre securit.

    J'adorais ça avant mais j'ai pris conscience que je repoussais chaque les limites de ma propre connerie, et ça ne me plaisait pas.
    Alors je me suis mis aux transports en commun.

    Je me suis moins con, je en me crois plus tout puissant. Mais parfois la liberté inégalable de l'automobiliste pour qui on a structuré tout l'espace collectif me manque.

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  5. C'est pas un problème de tolérance, sur la route. Le problème, c'est que certains laissent leur cerveau à la porte du véhicule. Mais c'est vrai que, surtout dans une grosse circulation, ceux qui se croient tout puissant sont aussi dangereux que ceux qui ne respectent pas le code ou qui roulent trop lentement.

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