lundi 7 décembre 2009

A vilain, vilain et demi

Enfin! Enfin un nouveau film de Dupontel à l'affiche. Je n'avais pas attendu un tel évènement depuis ... "Enfermé dehors", du même réalisateur, avec quasiment les mêmes acteurs.
Quasiment, car le méchant Albert a remplacé l'habituelle Claude Péron par une Catherine Frot qui réalise un numéro de clown digne des plus grands cirques. Elle porte d'ailleurs une bonne partie du film sur sa seule performance et sa petite guerre avec Dupontel, bien aidée par une tortue qui aurait mérité d'être au générique, génère un ensemble de situations plus bizarres les unes que les autres.
Sinon, le reste du film, sans être à la hauteur de Bernie, reste du Dupontel, avec ses cascades énormes, ses gags, qui, sans être originaux, restent très drôles, et ses personnages loufoques (particulièrement le médecin joué par Nicolas Marié).
Toutefois, ce film est plus gentillet que les précédents, moins féroce.
Mais surtout, il est un peu court, laissant une impression de fin bâclée, une absence du dernier gag qui laisse le téléspectateur sur sa faim.

mardi 27 octobre 2009

De l'utilité des études

Un titre qui démarre comme un essai du siècle des lumière, avec le "de" latin signifiant au sujet de/à propos de... mais tout le monde s'en fout en fait, moi le premier.
Non, il y a des sujets plus importants en France. Une nouvelle qui, pour une fois, montre une réussite du gouvernement actuel. Il est possible d'accéder à un poste important sans avoir le moindre diplôme. Rendez vous compte de l'avancée en terme d'égalité devant le travail. Un jeune étudiant en échec scolaire vient d'être élu a un poste important au sein de l'EPAD, organisme dont personne n'avait entendu parlé avant cette histoire, dont personne ne sait exactement ce qu'il fait et que tout le monde aura oublié dans 2 mois.
Ah... mettre ses pas dans ceux du père (le petit nico a été membre du conseil d'administration de cet établissement)... C'est plus tentant et facile en politique que sur une chaîne chez Renault.
D'autant plus facile quand on peut bénéficier de certains coup de pouce.
Les toutous du papa ont beau clamer à corp et à cri :"Que nenni, il n'y a pas de piston, il doit son poste à son seul talent, et patati, et patata..." , on peut raisonnablement se poser la question, avoir un doute, ou conseiller à tous les cancres de fac de droit d'envoyer leur CV à l'EPAD, ça embauche et ils sont pas regardants.

Pourquoi relancer ce vieux sujet ?

Parce que je l'avais écrit mais pas encore publié et que j'aime pas bosser pour rien.

Et puis, parce qu'il semblerait qu'il y ait eu récidive, selon le Parisien (le journal, pas Chorizokev, hein):
"Le site Electronlibre.info révèle qu'un conseiller de l'Elysée serait intervenu auprès de la Société civile des producteurs phonographiques* (SCPP). Motif : elle venait de refuser une aide financière au projet musical du fils aîné du chef de l'Etat, Pierre, producteur de rap. Un refus logique puisqu'une règle - tacite - veut que les aides ne soient attribuées qu'aux membres de la SCPP et la société Minds Corporation, dont Pierre Sarkozy est actionnaire, n'en est justement pas membre. Néanmoins, après ce coup de fil, la direction de la SCPP aurait promis de tout arranger.
Contactée dimanche, la SCPP a démenti toute demande de «traitement de faveur». De son côté, l'Elysée a souligné qu'il s'agissait d'une simple demande d'information."

jeudi 15 octobre 2009

De l'ambiance ! Que diable !

Cinq ans. Cinq ans que je n'avait pas mis les pieds à Lens (encore que j'y sois passé une fois, furtivement, pour un hypothétique entretien d'embauche). Et force est de constater qu'il n'y a pas grand chose à y faire, excepté aller au stade Bollaert.
C'est d'ailleurs ce que j'y ai fait, assistant à la défaite des sang et or face à Lyon.
Défaite immérité sur l'ensemble du match, puisque l'OL à mis 2 buts en 3 occasions.
En même temps, quand on sait faire des passes, c'est beaucoup plus facile. Parce que côté Racing, on a un peu les pieds carrés. Incapables de cadrer, et, pire encore, d'aligner 2 passes d'affilé, les joueurs ont parfaitement illustré l'axiome qui dit que dominer n'est pas gagné. Les seuls joueurs a être réellement sortis du lot son le jeune malien Sow, digne successeur de Seydou Keita, capable de défendre, de relancer et d'apporter le surnombre en attaque, et Akale, joueur talentueux mis sur la touche suite à l'incompétence d'un entraîneur (ça commence par un J et fini par un P). Pour le reste , mis à part Runje qui a, malgré tout, passé une soirée tranquille, c'était indigne d'un niveau L1, tout particulièrement la défense, où le seul à avoir bloqué le pauvre jeu Lyonnais était Yahia.
Car ce Lyon là était largement prenable. Entre un Gomis qui s'est surtout montré par ses fautes non sanctionnées et un Pjanic qui ne tient pas sur ses jambes (heureusement pour lui que l'arbitre était Duhamel), seuls trois joueurs ont montré quelque chose : Kallström, Govou et Lloris.
Ne m'attendant à une victoire, je pensais au moins avoir de l'ambiance. Mais même pas. Mis à part quelques Lyonnais venus chercher les problème en Delacourt, aucun chant, presque aucune réaction lors des occasions de but. La prochaine, j'irai avec les supporter. A défaut de victoire, j'aurai un peu d'ambiance.
Cinq ans que je n'étais pas venu. Les choses ont bien changé, et j'ai peur que ça ne soit de pire en pire.

mercredi 7 octobre 2009

Sale bâtard

Je n'avais jamais eu l'opportunité de voir un Tarantino au cinéma, voilà qui est fait, et en VO en plus (sous-titré, hein, pas fou, il y a quand même de l'anglais, de l'italien et de l'allemand).
Et faut bien reconnaître, c'est un maître. La réalisation est exceptionnelle, reprenant ses codes habituels.
Outre le réalisateur, ce film a un gros avantage par rapport à un film français : un bon scénario.
Même si on peut trouver parfois quelques lenteurs, les 2h33 passent assez, voire trop vite, tant on se délecte des aventures de Brad Pitt et de ses tueurs de nazis.
D'ailleurs, on se délecte tout autant, côté nazi, du jeu de l'acteur Christoph Waltz, dont le personnage ne chasse pas les juifs par conviction mais parce qu'il sait le faire, ce qui est un parfait résumé du monde du travail.
Les ronchons pourront dire que la vérité historique est loin d'être respectée. Mais est-ce cela qu'on recherche en allant voir ce type de film ?
Personne, depuis Papy fait de la résistance ou Papa Schultz n'avait osé prendre la seconde guerre mondiale autant à la légère. Et putain, ça fait du bien.

mardi 4 août 2009

Fond du panier et rang du fond

J'avais toujours rêvé de mettre un titre qui voulait rien dire. Voilà, c'est fait.

Depuis deux semaines, j'ai comme l'impression que les boulets sont de sortie.
Tout d'abord dimanche, je tombe malencontreusement sur une émission que je n'avais quasiment jamais regardé, Attention à la marche, avec comme candidats, d'anciens secret storiens. C'est quand même du haut level. Sur ce, j'entends qu'un candidat actuel aurait 160 de QI. Qu'entends-je ?! me dis-je... Y aurait-il un doigt de culture ailleurs que dans l'appendice sexuel d'une candidate ? Ni une ni deux je tente l'expérience...
Bah, j'aurais pas dû. Devant l'étendue de vulgarité et le nombre de conneries à la minute, j'ai abdiqué, me disant que la hauteur du QI ne révélait pas forcément l'intelligence.
Intelligence dont ne fait pas preuve M6 en déprogrammant la très bonne série Damages, avec Glen Close. Déjà que l'horaire et le jour de diffusion étaient ridicule...
Allez, un petit dernier pour la route, mon petit préféré, notre boulet national, qui a donné l'espoir du changement à une bonne partie de la population le jour de l'arrivée du Tour de France (on commençait déjà à entendre des : "Le roi est mort, vive..."), n'a finalement été victime que d'un simple malaise vagal (le correcteur d'orthographe me donne "vaginal", c'est con un correcteur*), autrement appelé baisse de tension ou coup de fatigue. Résultat, une arrivée du tour entrecoupée de sorties médiatiques aussi ridicules qu'inutiles. Mais une question me taraude : Va-t-on compter ça en temps de parole pour le parti au pouvoir ? Car niveau coup de pub en cas de baisse dans les sondages, c'est le must. Chirac nous avait fait le coup de l'attaque cérébrale, il y a quelques années. Pour une fois que son successeur est dans la retenue...
Bon, bah, je tire ma révérence pour aujourd'hui, le titre a quand même un rapport avec ce que je viens d'écrire. Loupé.


*Je disais déjà ça le jour des résultats du bac

jeudi 2 juillet 2009

Quand on a rien a dire...

... on le dit quand même.
Ah, l'inspiration, ce petit quelque chose qui vous permet de sortir une phrase plus ou moins intéressante... Quand ça veut pas, ça veut pas.
En même temps, de quoi pourrais-je bien parler actuellement?
La mort de Mickael Jackson? Non pas que je m'en foute, c'était un grand artiste du siècle dernier. Mais ça n'a jamais été ma tasse de thé (pour peu que j'en boive) et le gars en lui-même ne m'intéressait pas, même si la mode actuelle consistant à en faire un saint m'énerve quelque peu.
Les vacances? J'en ai pas.
Secret Story? Je préfère encore parler de mes vacances (en même temps, je regarde pas cette merde, j'ai un seuil de tolérance dans les résidus télévisuels que je suis capable de m'infliger).
Sinon, il y a aussi des sujets qui m'intéressent.
Le football, par exemple. Seulement, il ne se passe rien dans la morne activité des transferts.
Du faux limogeage de Garcia, dans un Losc qui se prend pour l'OM ou le PSG, au recrutement d'une pleïade de stars par le Real Madrid, dont la dernière en date est Karim Benzema (bien parti pour nous faire une Anelka), ce qui n'est pas gage de victoire.
Le théâtre, autre exemple. J'ai matté la pièce de Feydau, Chat en poche, sur France 2 hier soir. J'ai deux réactions. La première, je suis content qu'il y ait du théâtre à la télé. La deuxième, c'est que quitte à passer du théâtre, autant passer une bonne pièce. Parce que là, c'était pas terrible. Des comédiens qui en faisaient trop, une mise en scène banale... Il y a de meilleures pièces sur Paris ou ailleurs (enfin pas sur Arras, ça se saurait).
Ouais, le seule intérêt que je trouverai à ce message, c'est de pouvoir publiquement lancer un coup de gueule contre M6 qui diffuse l'excellente série britannique Rome entre 0h30 et 2h le dimanche soir (ou plutôt le lundi matin). Bande d'enfoirés, depuis que je bosse, je me couche tôt. Du coup, je suis obligé de me taper le 2e épisode en streaming en anglais.
Dommage, car pour une fois, les doublages sont bons et la série, malgré certains anachronismes et certaines adaptations historiques, est plutôt bien faite. D'ailleurs, elle avait cartonné sur Canal+.
Enfin, la connerie des dirigeants de chaîne TV n'est plus à prouver.

mardi 9 juin 2009

3 set à 0. Chronique d'un week-end de merde.

Il y a des week-end, comme ça, où on se dit qu'on aurait mieux fait de travailler. Encore que je ne suis pas partisan du désormais célèbre "travailler plus pour gagner plus". Parce que ça, déjà, j'y croirais quand je le verrais. D'ailleurs, la tendance est plutôt, actuellement, au "travailler plus pour gagner autant, voire moins", exception faite des heureux bénéficiaires du RSA (probablement le seul truc qui fait autant plaisir aux entreprises qu'à certains salariés).
Le week-end aurait pourtant pu être bon, le temps se maintenait et il y avait des concerts sur Arras. Mais voilà, après moult péripéties, alors que j'avais entrepris la transhumance vers le centre de la cité, mon bolide (ou mon épave, c'est comme vous voulez) a contrarié mes plans.
Un claquement dans le moteur, et vous voilà démuni. Surtout quand la direction n'est plus assistée et que vous passez en 2 seconde d'une voiture à un tracteur.
Retour à la case départ. Recherche de panne. Appel à l'assistance censée être à 0 km (d'ailleurs, il va bientôt y avoir un assureur en moins). S'arranger pour trouver une voiture pour lundi, histoire de gagner de quoi réparer l'autre. Bref, le temps s'écoulait à la même vitesse que mon calme légendaire, alors que mes espoirs de bonne soirée coulaient pour de bon eux, vu l'heure tardive. Dommage, c'est pas souvent que j'ai l'occasion de me changer les idées, en ce moment.
D'autant que le lendemain, j'ai fait mon "devoir de citoyen" (pour la première fois hors de mes terres campagnardes), y a mieux pour se distraire, surtout vu les candidats. Au final, les résultats montrent, en plus du peu d'intérêt des gens pour l'Europe (ce que je comprends tout à fait), une nette victoire de l'UMP, parti cher à notre nabot national. Enfin, une victoire de l'UMP... je devrais plutôt dire une défaite du PS. Ce parti a une réelle faculté, depuis quelques élections, à se tirer une balle dans le pied (bien aidé, cette fois, par le manque d'engagement de la pseudo-gauchiste Royal). Sinon, rien de particulier à noter, si ce n'est le remplacement de Bayrou par Cohn-Bendit en troisième homme, ce qui, au final, ne change pas grand chose, vu qu'on ne leur connaît pas d'autre appartenance politique que faire de l'opposition (mais au moins, ils en font, eux).
Reste plus qu'à attendre le prochain week-end.
En bref, voiture en panne, donc concerts loupés, mort d'un de mes oiseaux, victoire de la droite... Et hop, 3 set à 0 pour les emmerdes.
Ah! oui! Sinon, Federer a gagné. Mais ça, je m'en fous.

jeudi 28 mai 2009

Logique

Hier, finale de ligue des champions. D'abord tenté d'aller voir ce moment unique, ce match tant attendu, en ville, j'ai du, malheureusement, y renoncer face à la fermeture de mon café favori. Je me suis donc résolu à m'installer dans mon canapé pour visionner les évolution de Messi ou encore Ronaldo.
Avant le match, je croyais aux chances de Manchester. Aussi solides que Chelsea, leur jeu tourné vers l'offensif pouvait gêner Barcelone, surtout que la défense catalane était amputée de ses meilleurs éléments.
Et les dix premières minutes m'ont donné raison, avec un pressing efficace et un Ronaldo percutant. Ouais, les dix premières minutes...
Parce qu'après, la machine Barça s'est mise en marche. Avec, aux manettes, Andres Iniesta, pour moi le meilleur joueur actuel, bien plus nécessaire que n'importe quel autre joueur à son club. C'est lui qui mériterait le ballon d'or, cette année. Des dribbles, de la récupération de balle, des frappes, des passes millimétrées, il a tout fait aux anglais. C'est d'ailleurs lui qui offre la balle du premier but à Eto'o.
Du reste, ce match ressemble à la plupart de ceux du FCB cette année en LDC. Une maîtrise totale sur le jeu, une domination constante et une qualité de passe qui leur évite de subir trop d'assauts, la défense, qui a pourtant bien fait son boulot, restant le point faible de cette équipe.
Ce qu'on pourra retenir, en plus de la passe millimétrée de Xavi et du but de la tête d'un nain de jardin (la grosse erreur de marquage, quand même), c'est avant tout la victoire d'une équipe jouant un jeu très offensif et agréable dont les clubs français devraient s'inspirer. Le Barça a prouvé qu'on était pas obligé de bétonner pour gagner.
Et puis, c'est bien fait pour Cristiano Ronaldo. Ce joueur est aussi talentueux qu'imbuvable.
Enfin, je terminerai en affichant ma joie pour Seydou Keita. Ce joueur était énorme à Lens (l'un des meilleurs milieux qu'ait eu la L1) et continu, même sans être titulaire, à bien jouer dans la plus grande équipe du monde. Sa polyvalence et son sérieux, et probablement son immense gentillesse en font un joueur que tout club souhaiterait avoir.
En bref, ce genre de match donne envie de devenir socios.

lundi 18 mai 2009

Anges et Démons

Vendredi soir, soir de décompression. Mais que faire ? C'est pas qu'il n'y a rien à faire à Arras le vendredi soir, mais c'est pas non plus débordant d'activité. Mon choix s'est donc porté vers le cinéma. Séance de 21h, 2 films à l'affiche : Millenium et Ange&Démon. Le premier me tentait bien, mais j'avais pas envie de me creuser la tête devant un polar compliqué. Je me suis donc dirigé vers la salle1 et la suite du Da Vinci Code, film qui ne restera pas dans les anales, mais quand on lit le bouquin, on comprend pourquoi.
C'est donc avec juste une envie de ne pas penser pendant 2 heurs et 20 minutes que je me suis installé, mattant au passage la bande annonce d'un prochain Terminator, avec Cristian Bale, qui semble assez bien fait.
Et là, bonne surprise dès le début. Tautou n'est pas au casting. Non pas qu'elle soit plus mauvaise actrice qu'une autre, mais je ne l'apprécie pas, elle m'énerve.
Deuxième bonne surprise, Ewan McGregor, lui, est au casting. C'est un acteur que j'adore depuis ses débuts dans "Petits meurtres entre amis" et "Transpotting".
Mais un autre acteur porte le film. Tom Hanks, impeccable comme d'habitude, qui, en plus d'être un des meilleurs comédiens actuels, arrive à donner un côté "monsieur-tout-le-monde" à son personnage, ce qui le rend plus réaliste.
Plus réaliste, le film l'est, par rapport au DaVinci Code, et beaucoup moins mystique. D'ailleurs, l'un des points forts du film est de se passer au Vatican sans pour autant tomber dans le religieux ou l'anticlérical. Le lieu de l'action permet aussi de voir comment se passe l'élection d'un pape. Ce qui, à défaut d'avoir un intérêt spirituel pour moi, ajoute une couche à ma culture générale.
Je concluerai donc en disant que c'est un polar de qualité, avec de bons seconds et premiers rôles, et qui, contrairement au précédent Dan Brown, ne permet pas de comprendre ce qui se passe dès le premier quart de l'histoire.
Et au moins, pendant 2 heures, j'ai pas pensé.

lundi 11 mai 2009

Putain d'automobilistes

M'étant réveillé de bonne humeur, ce matin, ce qui n'est pas courant ces derniers temps, j'ai décidé de rester zen sur la route. Peine perdue. Une quinzaine de kilomètres plus tard, j'insultais déjà mon premier automobiliste. Pourtant, j'avais emmagasiné une bonne dose de détente ce week-end, avec en point d'orgue un trip phénoménal lors d'un concert de David Eugene Edwards et de son Woven Hand.
Mais face à tant de connerie et d'incapacité chronique à diriger un véhicule, je n'ai pas pu rester calme. Entre ceux qui ne comprennent pas que la voix de gauche est réservée aux véhicules rapides, ceux qui pensent que, sur une route limitée à 110 km/h, le radar les flashe à 80 km/h, et ceux qui ont oublié jusqu'à l'existence du rétroviseur, le rapide chemin qui me conduit vers la capitale régionale s'est vite transformé en long/lent chemin de croix.
Et pour une fois, faisons fi des préférences régionales : 59, 62, 80, tous réunis dans la connerie et l'incapacité à appliquer une des choses les plus simples qui soient, le code de la route. Car, bien plus que l'inaction des dirigeants face aux routes congestionnées, on peut réellement pointer du doigt une façon de conduire qui me donnerait presque envie d'aller habiter à Paris.
N'ayant pas pour objectif de côtoyer de façon régulière le peuple le plus "aimable" de France (c'est de l'ironie, pour ceux qui n'auraient pas compris), je vais peut-être diriger tous mes espoirs vers l'achat d'un 2 roues, ou plus simple encore, d'un billet de train. A défaut de me faire gagner du temps, ça me calmera les nerfs. Et ça m'évitera d'écrire n'importe quoi sur ce blog. Quoique...

lundi 4 mai 2009

A la capitale

Ah, Paris, la ville lumière dit-on. Et c'est vrai que cette ville a quelques argument très attirants que j'ai pu tester ce week-end. D'abord, certains quartier très sympa, comme le Marais et la rue Mouffetard, qui me rendraient presque la vie possible à Paris s'il n'y avait pas les parisiens. Ensuite, ses théâtres, les petits, comme "Les Blancs Manteaux" où on profite pleinement de la proximité avec la scène, ce qui donne une très bonne impression d'une pièce moyenne, ou les plus gros. Pour ces dernier, je recommanderai une pièce appelée "Hors piste", jouée au théâtre de la Renaissance, une des meilleure que j'ai vu depuis longtemps, loin de la programmation intellectuelo-chiante dont le théâtre d'Arras est le plus grand pourvoyeur. Pendant 2 heures, on claque barre sur barre avec des vannes tout simplement énormes.
Mais Paris a aussi beaucoup de défauts. Beaucoup de gens, énormément de gens, trop de gens, des troupeaux de touristes aux parisiens qui font la gueule, le métro déborde et le RER dégueule sa masse à chaque passage, avec son flot d'indifférents et ses quelques mendiants raccolleurs (je n'avais jamais entendu quelqu'un chanter aussi fort et aussi mal, sauf peut-être dans une certaine émission de télé dite réalité).
Et puis Paris, c'est aussi la plus belle avenue du monde (enfin, il paraît) ... mais aussi la plus sale.
Si monsieur Poubelle fut préfet de la ville de Paris, on se demande où est passée sa géniale invention. A moins que la nouvelle mode ne soit d'entreposer ses ordures sur le bord des murs ou que ce soit la façon de monsieur Delanoë de montrer sa désapprobation par rapport à la politique présidentielle.
Reste que si les Champs-Elysées est l'avenue la plus touristique du monde, c'est l'une de celle qui craint le plus, non pas uniquement à cause des saletés qui trainent un peu partout, mais aussi à cause des bandes qui l'envahissent le soir venu. Deuxième fois que je sortais sur les champs, deuxième fois que je n'avais qu'une envie, me barrer le plus vite possible, et ce, même si je ne risquais pas grand chose, les "caillera" ayant suffisement à faire avec toute les gamines de 14-15 ans typées pouffes qui arpentaient l'avenue telles les habituées du Peuple Belge.
Bref, Paris, c'est bien, mais à petite dose. La seule chose qui fait son gros avantage, c'est la grande diversité de choses à y faire. Pour le reste, je préfère ma petite ville de province.

jeudi 30 avril 2009

Footbaballe

J'ai déjà parlé littérature, cinéma (dans le même post en plus) et musique, donc je vais parler sport. Enfin football, ligue des champions, plus précisément (d'ailleurs, peut-on appeler dignement la L1 du football sans dénigrer ce spectacle ?).
Du spectacle, j'avais le petit espoir d'en voir lors de Barcelone-Chelsea. Et on a assisté au bon gros 0-0 dont j'avais peur. Non pas que les catalans soient restés inactifs, mais quand ça veut pas...
Faut dire aussi que les russo-londoniens ont bien joué le coup. La tactique mise en place par l' entraineur, qui, loin d'être un guguss (ouah, la vanne!), a compris comment neutraliser la meilleure attaque du moment, a parfaitement marché. Car pour contrer Messi and co (surtout Etoo que je trouve énorme), à part bétonner derrière...
C'est donc ce qu'à fait Chelsea. 10 derrière (sur ce match là, Chech était présent) et 1 devant. Le seul Drogba s'est d'ailleurs procuré 2 ou 3 occasions qui prouvent que la défense n'est pas le point fort du Barça (mais ça, on le savais déjà).
Les blues auront en tout joué 20 minutes sur le match, avant d'entamer un dégommage systématique sur le porteur du ballon (ils n'auraient pas dû finir à 11), rendant le match aussi attrayant qu'un Toulouse-Saint-Etienne.
N'ayant pas vu l'autre demi-finale, je ne ferai d'autre commentaire que mon absence de regret d'avoir loupé une pauvre victoire de Manchester face à une équipe d'Arsenal très diminuée.
A noter également la victoire méritée de Bordeaux à Rennes, en L1, avec un arbitrage encore une fois très personnel de Duhamel (il a jamais vu "A mort l'arbitre" lui ?). Victoire qui remet les girondins à 2 points de l'OM et qui leur permettra, je l'espère, d'aller chercher le titre. A l'OM, par contre, c'est le bordel, comme d'hab. Départ de Gerets, peut-être de Diouf... c'est con pour eux, ils auraient pu jouer autre chose que le maintient l'an prochain....

vendredi 24 avril 2009

Fondation

Errant par désoeuvrement sur les actualités du site Yahoo, je suis tombé sur une nouvelle que je n'attendais plus. Enfin, le Cycle de Fondation, d'Isaac Asimov, a trouvé un producteur assez fou (New Line Cinema, producteurs, entres autres, du Seigneur des anneaux et de L'effet papillon) pour tenter le paris de l'adaptation cinématographique. Car un brin de folie, il en faut un pour vouloir adapter l'oeuvre de science-fiction la plus aboutie, tant la diversité des époques, personnages et thèmes abordés est importante.
Mais ne nous emballons pas. Le film, dont on ne sait pas grand chose, par ailleurs, ni le nom du réalisateur (on parle de Uwe Boll, ça fait peur, ça), ni celui des acteurs, ne devrait porter que sur le premier livre, composé de cinq nouvelles.
Cependant, c'est déjà une gageure que d'adapter cette oeuvre qui survole 150 années avec pas moins de cinq personnages principaux et différents thème (comme la religion, par exemple). Une série télévisée semblerait, en effet, plus adaptée et permettrait d'entrer plus en détail dans l'histoire, assez complexe, il faut le reconnaître, et impossible à raconter en 2 heures.
Ce qu'on peut craindre, effectivement, c'est qu'il arrive la même chose à Fondation qu'à I-Robot (film que je ne trouve pas forcément mauvais), un mixage entre toutes les histoires et un film qui n'a rien à voir avec le livre original. Espérons que je suis dans l'erreur...

jeudi 23 avril 2009

Musique

Pour mon deuxième message, j'ai envie de parler de musique. Mais à quoi bon parler une énième fois d'un groupe ou d'un artiste que les hypothétiques lecteurs de ce blog connaissent aussi bien voire mieux que moi ? J'ai donc décidé de parler ou de faire un peu de pub pour l'album de Thomas Dutronc.
Pourquoi cet album, me direz-vous, loin des Silverchair ou Metallica que j'écoute habituellement ?
Parce que je commençais à désespérer de trouver un artiste qui fait des choses pour le commun des mortels (de la variété, quoi) avec une certaine qualité.
Quand ma copine à acheté ce disque, j'étais plutôt dubitatif. Les "enfant de", en général, sont souvent comme les suites de films, beaucoup moins bons.
Mais là, force est de constater que les chiens ne font pas des chat, et que si l'artiste ressemble physiquement à sa mère, musicalement, c'est son père qu'on reconnaît. D'ailleurs, il y fait plusieurs références dans les paroles. Même si son style est différent.
Car cet album de variété teinté de jazz manouche est plus une rencontre entre Jacques Dutronc et Django Reinhardt, toute proportion gardée avec l'un des meilleurs guitariste de tous les temps, agrémentée de quelques chansons d'un style plus personnel voire de quelques délires (Les frites, bordel, et une malus track).
Depuis mon retour dans le monde du travail (depuis une semaine, donc), cet album me met la pêche sur la route le matin, suivi d'un petit Metallica ou Nirvana (et oui, j'ai de la route).
En bref, cet album parle, sans prétention (n'est-ce pas, Vincent Delerme) et avec humour, des turpitudes de la vie.

mercredi 22 avril 2009

Connerie estudiantine

Ami étudiant, tu manifestes ton mécontentement. Ami étudiant, tu défiles dans la rue. Ami étudiant, tu bloques ta fac. Ami étudiant, tu déconnes un peu quand même, là.
Non pas que tes revendications soient dénuées de sens. Bien au contraire, la réforme contre laquelle tu te bats est d'une réelle stupidité, à tel point qu'on peut se demander si le bureaucrate qui l'a pondue à bien fréquenté les bancs d'un institut scolaire.
Le combat est juste, mais la méthode te place au même niveau intellectuel que ces bureaucrates.
Bloquer la fac ne sert à rien. Tout le monde s'en fout. Crois-tu réellement, que dans ce monde égoïste où chacun se préoccupe uniquement de sa petite personne, le reste de la population s'inquiète du fait que tu foires tes études ? Au contraire, dans ces temps de crise, c'est de la concurrence en moins pour quitter la plus grande entreprise de France (je vous laisse deviner qui et ce n'est pas l'artisanat).
Ce qu'il y a de plus grave (que tu foires tes études te regarde), c'est que tu entraines tes condisciples dans ta chute. Bloquer un lieu d'études ou de travail et en empêcher le fonctionnement est une atteinte aux libertés. Peut-être as-tu les moyens de faire une année de plus, mais ce n'est pas le cas de tout le monde.
Ami étudiant, n'écoutes pas ces faux gauchistes, syndicalistes estudiantins, qui n'ont rien trouvé de mieux, pour se faire valoir, que d'aboyer leur incompétence en terme de lutte sociale, et qui n'ont pas compris qu'un Mai 68 est impossible dans le monde actuel. Ils manquent d'imagination pour trouver autre chose.
Loin de prôner l'inaction, je t'engage à emmerder les décideurs et à bloquer ceux qui ont pondu ce torchon. Là, ta voix portera.